Principes des sites web

Page web ? 

Une page web, c'est tout simplement une page contenant du texte et quelques symboles spéciaux. Le texte est au format ASCII, c'est à dire du texte brut sans formatage spécial comme le fait votre traitement de texte.
  • Le texte brut, c'est ce que vous produisez lorsque vous écrivez avec le NOTEPAD ou EDIT sur PC, et SIMPLETEXT sur Macintosh.
  • Les symboles spéciaux eux, sont aussi du texte ASCII mais n'apparaîtront pas à l'écran. Pour cela nous allons les entourer à chaque fois d'un "<" et d'un ">". Ces symboles spéciaux sont appelés des "balises" : 
    • exemple <body> 
Une page Web, c'est essentiellement du texte (du code), mais elle peut appeler des images, du son, des animations voir même des vidéos.  

Une page Web va aussi comporter des liens; ceux-ci servent à renvoyer le lecteur vers soit une autre partie de votre texte soit vers un nouvelle page. Cette nouvelle page pourra se trouver n'importe où dans le monde, pourvu que l'ordinateur qui héberge cette page soit relié à Internet et qu'il soit allumé. 

Principe des sites web




Les sites web et les pages qui les composent reposent sur la transmission de données via un canal numérique, tous les sites Internet reposent sur des fondamentaux communs. Un site web correspond ainsi à l'assemblage organisé de fichiers différents : 
  • Les contenus :
    • contenus rédactionnels et structurant le code HTML
    • éléments multimédias qui apparaissent au sein de la page web mais correspondent à des fichiers indépendants : images, vidéos, cartes interactives 
  • La forme et l'interactivité
    • fichiers de code CSS et Javascript permettant la mise en forme graphique et l'interactivité 

Un contenu unique et de multiples mise en forme sur le web 

L'indépendance entre les contenus et la forme est caractéristique de ce média.

En effet pour un même contenu nous pouvons ainsi avoir des mises en forme différentes et adaptées aux différents canaux de consultation (devices).
 

Google le plus célèbre aveugle du web 

Il est à noter que l'ensemble des moteurs de recherche ne perçoivent uniquement que le code HTML des pages web, ils n'arrivent pas à lire (pour l'instant en tout cas) les autres éléments de la page web que peuvent être les images, les vidéos, les fichiers flash... Autant dire qu'en termes de référencement naturel il faut soigner le code HTML et s'assurer que les contenus rédactionnels sont bien accessibles aux moteurs de recherche.

Les grands types de site web du point de vue technologique 

Historiquement sont apparues différentes familles de sites web : 
  • Les sites statiques - devenus assez rares 
    • il s'agit de sites constitués de pages web simple en html qui pour être mises à jour nécessitent
      • de récupérer les fichiers sur le serveur ou ils sont stockés pour être mis à disposition des internautes
      • de modifier le code html de ces fichiers (avec des logiciels comme Dreamweaver)
      • de transférer les fichiers modifiés à nouveau sur le serveur 
    • ils nécessitent une bonne technicité quant aux mises à jour,
    • ils ne permettent à l'internaute d'interagir avec le site et au site de collecter des données 
  • Les sites avec CMS - les plus fréquents
    • Un système de gestion de contenu ou SGC (Content Management System ou CMS) est une famille de logiciels destinés à la conception et à la mise à jour dynamique de sites Web ou d'applications multimédia. Ils partagent les fonctionnalités suivantes :
      • ils permettent à plusieurs individus de travailler sur un même document ;
      • ils fournissent une chaîne de publication (workflow) offrant par exemple la possibilité de mettre en ligne le contenu des documents ;
      • ils permettent de séparer les opérations de gestion de la forme et du contenu ;
      • ils permettent de collecter des contenus, informations postées par les internautes,
      • ils permettent de structurer le contenu (utilisation de FAQ, de documents, de blogs, de forums de discussion, etc.) ;
      • ils permettent de hiérarchiser les utilisateurs et de leur attribuer des rôles et des permissions (utilisateur anonyme, administrateur, contributeur, etc.) ;
      • Exemples de CMS : Drupal, ez publish, joomla, wordpress et des 100aines d'autres
  • Les CMS en SAAS (ou dans le cloud) - sans doute l'avenir 

Déroulement d'un projet web

Les différents types de prestataires qui développent des sites Internet utilisent des méthodes différentes pour conduire le projet : de la "traditionnelle" gestion en cascade, aux méthodes agiles, en passant par des méthodes innovantes basées sur du prototypage fonctionnel. 

Gestion en cascade

Gestion de projet en cascade
Source : John Furness de Simple Square traduit par Jean-Philippe Wozniak

C’est la méthode traditionnelle utilisée dans la gestion de projet web, elle repose sur une gestion en cascade des différentes étapes du projet.
Tout d’abord, cette méthode implique une planification du projet importante en passant par la rédaction d’un cahier des charges lourd et détaillé. Cela implique des coûts assez importants avant même de débuter concrètement le projet. De plus, en fonction du vocabulaire utilisé dans le cahier des charges, la compréhension du client peut être limitée.
Dans ce type de gestion de projet, le maître d’ouvrage intervient seulement lors de la validation des étapes, ce qui peut induire un effet tunnel (le porteur de projet découvre son site une fois qu'il est achevé). Une fois qu’une étape est validée, il peut être difficile et coûteux de revenir en arrière, l’adaptation au changement s’en trouve affectée
Chaque intervenant du projet s’occupe de sa tâche et en réfère au chef de projet. Il n’est pas forcément au courant de l’avancement des autres acteurs du projet ce qui empêche d’en avoir une vision globale.

Pour résumer :

  • Documentation lourde et détaillée.
  • Validation d’une étape pour avancer.
  • Effet tunnel pour le client.
  • Risques détectés tardivement.
  • Mauvaise adaptation au changement.
  • Budget conséquent.
  • Communication interne peu développée.

Gestion agile

Méthodes agiles 
 

Les méthodes agiles reposent sur le découpage des tâches du projet en cycles courts (sprints), sur des développements itératifs suivi de phases de tests, sur une forte implication du maître d’ouvrage et sur une bonne communication entre les différents acteurs du projet. Cette méthode implique un nombre d’intervenants conséquents, les coûts du projet peuvent être assez importants. 
Avec l’agilité, comme son nom l’indique, il y a plus de souplesse dans la gestion du projet ce qui favorise l’adaptation au changement. De ce fait, la prévention des risques est moins importante que dans la méthode traditionnelle.

Pour résumer :

  • On travaille sur les individus et leurs interactions plus que sur les processus et les outils.
  • On privilégie les logiciels opérationnels plus qu’une documentation exhaustive.
  • On favorise la collaboration avec les clients plus que la négociation contractuelle.
  • On bénéficie d'adaptations au changement plus que de suivis d’un plan.
  • Il faut recourir aux sprints et disposer de budgets assez conséquents. 

Gestion légère


Les deux méthodes précédentes impliquent des budgets conséquents, mais il existe un moyen pour réduire les coûts et répondre aux attentes de plus petits budgets. Il s’agit de l’utilisation d’un prototype fonctionnel dés le début du projet. Cette méthode permet d’avancer par itérations et en collaboration avec le client pour se rapprocher du mieux possible de ses attentes. Cela permet également au maître d’ouvrage d’avoir une idée précise du produit final et de pouvoir demander des changements sans trop impacter les coûts et les délais, là encore la prévention des risques en début de projet perd de son importance.

Pour résumer :

  • Utilisation d’un prototype fonctionnel.
  • Avancement par itérations en collaboration avec le client.
  • Bonne vision du projet par le client (pas d'effet tunnel). 
  • Prévention des risques.
  • Budget raisonnable.
  • Adaptation au changements.